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Œnotourisme àFontevraud.

Fondée au début du XII

siè-

cle près de Saumur, l’abbaye

royale de Fontevraud aperdu

sa vocation religieuse avec la

Révolution, mais n’a rien per-

du du prestige que lui confè-

rent sa taille, son architecture

et sa nécropole, dans laquelle

reposent Aliénor d’Aquitaine,

Henri II Plantagenêt et leur

fils Richard Cœur de Lion. Un

restaurant de hautegastrono-

mieavec, en cuisine, le chef

Thibaut Ruggeri, Bocuse d’or

2013, vient d’ouvrir ses portes

au cœur de ce monument àla

riche histoire. Il s’ajoute àun

hôtel et àl’Alienor Café, le

bar àvins où l’on peut appré-

cier la Cuvée spéciale d’une

abbaye qui acompté jusqu’à

1000 hectares de vignes

avant la Révolution.

➔

Rens. :0246461010ou

www.hotel-fontevraud.com

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Au pays du Reblochon.

Quand l’automnearrive, les

vaches qui ont passé quatre

mois sur les hauteurs savoyar-

des s’apprêtent àredescen-

drepour rejoindre leurs quar-

tiersd’hiver. Un événement

pour lequel ces reines d’un

jour sont parées de leurs plus

belles sonnailles. Pourquoi

ne pas profiter des vacances

de la Toussaint, pour passer

deux jours au pays du Reblo-

chon ?Séjours àpartir de 65 ¤

par personne (hors

week-end), comprenant une

nuit en hôtel 2ou3*, le dîner,

le petit-déjeuner, la visite

d’une coopérative, la décou-

verte d’une ferme en compa-

gnie d’un producteur, avec

initiation au travail

d’affinage.

➔

Rens.:0450 020 026 ou

[email protected]

●

Entre célibataires. L’agence

suisse Célivoyages s’est spé-

cialisée dans les escapades

exclusivement réservées aux

célibataires et aux familles

monoparentales, avec des

propositions de séjours en

France et dans le reste de

l’Europe :week-ends,vacan-

ces sur 8ou15jours et stages.

Par exemple, initiation à

l’œnologieenBeaujolais, ran-

données et croisière àMalte,

ski de fond et traîneau à

chiens dans les Hautes-Alpes,

quad en Roumanie, char àvoi-

le et équitationenVendée,

activités de plein air en Croa-

tie...

➔

Rens.:www.celivoyages.com

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Àpied sur l’Altiplano. La Ba-

laguère, spécialistedelaran-

donnée et du voyage àpied,

propose une découverte iné-

dite des paysages grandioses

du Pérou sur 15 jours, avec

guides francophones, de la

côte du Pacifique à

l’Altiplano, en passant par les

hautes Andes. Des villes colo-

niales aux vestiges de

l’empire inca, de Lima à

Cuzco, du Machu Picchu au

lac Titicaca, tous les sites in-

contournables du pays seront

parcourus. La Balaguère qua-

lifie cette randonnéede"dé-

couverte confortable et accessi-

ble àtous", réalisable toute

l’année, par des groupes de

15 personnesaumaximum :à

partir de 2695 ¤.

➔

Rens.:0562974697ou

www.labalaguere.com

ci, avant de pénétrer dans la

jungle, on demande

l’autorisation!" Li An, notre

guide reste mystérieux, mais on

comprend que ce petit tour dans

la forêt de Malaisie se mérite. Dé-

part du village de Bario, pour un

trek de deux heures dans cet uni-

vers, ni hostile, ni accueillant,

mais déroutant. Àdes heures de

route de la plus proche ville, la

nature est tout sauf silencieuse.

Des bruits proviennent des ar-

bres, probablement des oiseaux

quipeuplent les hauteurs com-

me leshornbills. Le sol aussi est

habité. Impossible de s’asseoir

par terre. Les insectes vous pren-

nent d’assaut.Dans le ciel, un ra-

pacenoir tournoie. Le guide évo-

que aussi les serpents et léo-

pards. Bienvenue àBornéo, dans

une forêt primaire de 130 mil-

lions d’années, que l’homme

commence àexplorer. Il pleut

280 jours par an. Lianes, bam-

bous, fougères...

poussent si vite que

les chemins créés à

coupsdemachette,

disparaîtront dans

quelques jours. Sou-

dain, on débouche

sur une clairière, et

au milieu des hautes

herbes se dressent

plusieurs cabanes.

Un village kelabit dé-

serté. "Ils sont allés

chasser et vendre de

l’artisanat" explique

Li An. Du linge sèche sur des fils,

des régimes de bananes atten-

dent le retour de la tribu qui ne

vit que quelques mois dans la

jungle. Les enfants sont scolari-

sés et beaucoup ont des maisons

au village ou àlaville. Le village,

c’est Bario, àune heure d’avion

de Miri,desservi par un petit aé-

rodrome de brousse.

Bario, capitale des Kelabits,

communauté tribale sédentaire

la plus haut perchée de Bornéo,

1000 md’altitude. La plupart

sont convertis au christianisme

mais pratiquent aussi le culte ani-

miste. La mode est un peu pas-

sée, mais on peut encore rencon-

trer des "long ears", des femmes

portant de grosses boucles

d’oreille qui leur allongent le lo-

be. Àpart une supérette et des

églises, le village est constitué de

maisons sur pilotis et de lon-

ghouses (200 mètres de long) où

vivent des dizaines de familles et

où sont accueillis les visiteurs.

Véritable maison d’hôte, elle

vous propose aussi des activités

pour un prix de séjour dérisoire

autour de 20 ¤ par personne et

par nuit.

La Malaisie est au même titre

que la Thaïlande ou l’Indonésie

en mesure d’offrir hôtels et trans-

ports abordables, cuisine diversi-

fiée, villes pleines de charme,

melting-pot urbain et culturel

comme Miri et Kuching, et natu-

re exceptionnelle. Le pays se par-

court depuis son effervescente

capitale KL àl’exubérante jungle

de Bornéo, où sévissaient les cou-

peurs de tête et où vivent

11000 orangs-outans. Paradis

pour la faune et la flore, l’état du

Sarawak célèbre début juin le

Gawai Kayak festival, fête de la

moisson, avec chants et danses

des ethnies (Iban, Bidayuh, Pe-

nan, Kelabit...). Un peuple qui

prend soin de ses racines;sur la

scène économique, le pays a

émergé et entend bien jouer son

rôle de "bébé tigre" du Sud-Est

asiatique.

Corinne MATIAS

ALLEZ-Y

Situé au-dessus de

l’équateur, entre Thaïlande et

Indonésie, le pays est composé

de 11 états dans sa péninsule et

trois territoires fédéraux sur

Bornéo. C’est une démocratie

parlementaire et une mo-

narchie constitutionnelle, avec

un roi àlatête du pays et un

Premier ministre au gouverne-

ment, sans oublier des sultans

dans certaines provinces.

Le pays compte 28 millions

d’habitants avec Kuala Lum-

pur pour capitale. 57 %sont

des Malais et musulmans et

sont la principale composante

de la population avec les

Chinois et Indiens. L’islam est

la religion officielle mais toutes

les autres sont pratiquées libre-

ment. L’alcool yest autorisé.

Le conseil : attention de bien

faire activer la fonction interna-

tionale de votre carte bleue

avant le départ!

BatuCaves

Àquelques km de KL,

un site naturel religieux pour la

communauté indienne qui abrite

au fond d’une grotte un temple

hindou. On yaccède par un esca-

lier vertigineux de 320 marches,

fréquentépar de petits singes.

Chinatown

Le quartier chinois, avec son central mar-

ket, son marché de Jalan Petaling et ses centaines

d’échoppes. Le soir venu, la rue Alor bordée de sa-

lons de massage, de restos, de stands de grillades mi-

nutes fait l’animation des nuits de KL. Entre une bière

et le tuak, l’alcool de riz traditionnel, la ville grouille

de visiteurs en cette année 2014, année du tourisme.

En pénétrant dans le parc, on n’est

pas sûr d’en voir. Mais ce jour-là, sur la

plateforme réservée aux visiteurs, Sa-

dam, Minah, Edwin, Roxane, Ritchie...

sont au rendez-vous. Trop contents de

se donner en spectacle, ils caressent

l’espoir aussi de récolter quelques gour-

mandises. On lève la tête, d’autres sont

accrochés au toit de la plateforme. À

moins de deux mètres de nous, mainte-

nus àbonne distance par des gardiens

soucieux d’éviter les accidents, ils obser-

vent les touristes, et s’amusent d’un pan-

neau d’affichage qui rendra l’âme quel-

ques minutes plus tard, mis en mor-

ceaux. Les orangs-outans sont venus en

famille, l’un avec son petit sur le dos.

D’autres se balancent sur des lianes ten-

dues entre les arbres et font le grand

écart avec une envergure de bras pouvant

aller jusqu’à 2,25m. Côté humain, on les ob-

serve, sans se lasser, on est fascinés. Plu-

sieurs chemins aménagés dans la jungle

conduisent àd’autres sites d’observation.

Au milieu desfougères géantes, on se sent

épiés. Rien ne dit que l’un d’eux ne fera pas

le chemin àvos côtés ou vous suivra du re-

gard. Luxuriante, la nature laisse peu de pla-

ce au soleil. Les sommets des arbres sont

embués de nuages. Un décor pas si éloi-

gné de certaines scènes de King Kong.

Plusieurs centres de réhabilitation de

vie sauvage comme celui de Semeng-

goh, à40minutes de Kuching, ac-

cueillent ours, cigognes, aigles, singes.

Sauvés de la captivité, les

orangs-outans apprennent àyvivre

seuls, afin d’être relâchés. "Ils ne sont

pas enfermés, mais protégés", explique

le responsable du centre.Etsont libres

de s’évaporerdans la jungle.Ici, les

hommesont l’impressiond’êtredes in-

trus. Mieuxvaut éviter l’étésivous vou-

lez les approcher.Les arbres sonten

fruits, du couples singes ytrouvent

toutcequ’il fautpour se restaurer et fré-

quentent moins le mondecivilisé.

Les orangs -outanssontindissocia-

blesdeBornéo. L’île au nommythique,

que l’on aparfois du malàsituer.Leseul

endroitdelaplanète,endehors du conti-

nent africain, où l’on peut encore voir des

grands singes. C.Ms.

Lesrepères

"Il n’est rien de plus

beau que l’instant

qui précède le voyage,

l’instant où l’horizon

de demain vient nous

rendre visite et nous

dire ses promesses."

MILAN KUNDERA

CE QU’IL NEFAUTPASMANQUER

Kuala Lumpur (KL),

ville jardin qui mêle traditions

et modernisme, comme sur Merkeda square (place

de l’Indépendance) avec le Sultan Abdul Building et

ses coupoles recouvertes de cuivre, mélange

d’architecture victorienne, maure et moghole. Àne

pas rater aussi dans les environs, Putrajaya, la capi-

tale fédérale administrative et sa mosquéerose.

Les Petronas

Les tours jumelles de KL sont inaugu-

rées en 1998. Avec 88étages pour 452mdehaut, et

une passerelle reliant les deux tours à170 mdusol,

elles étaient plus hautes que les Twin Towers de

New York. En plus des bureaux du géant pétrolier

malais Petronas, cet édifice contientplus d'un mil-

lion de m² de boutiques et lieux de divertissement.

Àune heure de bimoteurs de Miri, la jungle de Bario. Danscevillage chr étie netanimiste,surtout réputé pourson riz, on vit aveclanature.

LE COUP DE CŒUR

ÀBornéo, un face àface avec les seigneurs de la jungle

Évasion

Janet travaille àl’aérodrome

de Bario. Danscevillage

kelabit, ellesnesont plusque

deuxàavoir des "long ears"

(longuesoreilles). / PHOTOSC.MS.

La phrase

Visapourlestropiques

MALAISIE Une destination

du Sud-Estasiatique à

découvrir pour ses

traditions quirésistentàla

course économique et sa

nature quinedemande

qu’à être préservée

Dimanche 12 Octobre2014

www.laprovence.com

58019

Exemplaire de 308582 [Email:[email protected] - IP:86.219.199.156]

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